Conteneurisation et sécurité: meilleures pratiques
Conteneurisation et sécurité: meilleures pratiques La conteneurisation permet de déployer rapidement des applications, mais elle introduit aussi des risques. En isolant les services, on peut réduire les dépendances, mais on ouvre aussi des points d’entrée potentiels. Adopter une approche simple et continue est essentiel pour rester protégé, quel que soit votre secteur. Voici des repères utiles pour démarrer sans se perdre. Risques courants Vulnérabilités dans les images, surtout si elles proviennent de sources non officielles. Conteneurs qui tournent avec des privilèges élevés ou en root. Sécrets et mots de passe présents dans les images ou les logs. Réseau mal segmenté, permettant des déplacements latéraux. Manque de visibilité: absence de journaux et d’alertes sur les activités. Bonnes pratiques essentielles Utiliser des images officielles et signer les images pour vérifier leur authenticité. Exécuter les conteneurs avec un utilisateur non root et limiter les capacités. Scanner les images régulièrement et appliquer les correctifs rapidement. Gérer les secrets de manière sécurisée (gestion externe, chiffrement des secrets au repos). Limiter les privilèges et les ressources: quotas, cgroups et interdiction de certaines capacités Linux. Segmenter le réseau et appliquer des politiques qui restreignent les échanges entre services. Intégrer la sécurité dans le CI/CD: tests, scans et signature des images avant le déploiement. Maintenir les dépendances à jour et prévoir des patches rapides. Surveiller l’exécution et les journaux: alertes en temps réel et traçabilité des événements. Préparer un plan de reprise et des sauvegardes pour les données sensibles. Exemple pratique Dans un petit projet, on suit une démarche simple: ...