Conteneurisation et sécurité: meilleures pratiques

La conteneurisation permet de déployer rapidement des applications, mais elle introduit aussi des risques. En isolant les services, on peut réduire les dépendances, mais on ouvre aussi des points d’entrée potentiels. Adopter une approche simple et continue est essentiel pour rester protégé, quel que soit votre secteur.

Voici des repères utiles pour démarrer sans se perdre.

Risques courants

  • Vulnérabilités dans les images, surtout si elles proviennent de sources non officielles.
  • Conteneurs qui tournent avec des privilèges élevés ou en root.
  • Sécrets et mots de passe présents dans les images ou les logs.
  • Réseau mal segmenté, permettant des déplacements latéraux.
  • Manque de visibilité: absence de journaux et d’alertes sur les activités.

Bonnes pratiques essentielles

  • Utiliser des images officielles et signer les images pour vérifier leur authenticité.
  • Exécuter les conteneurs avec un utilisateur non root et limiter les capacités.
  • Scanner les images régulièrement et appliquer les correctifs rapidement.
  • Gérer les secrets de manière sécurisée (gestion externe, chiffrement des secrets au repos).
  • Limiter les privilèges et les ressources: quotas, cgroups et interdiction de certaines capacités Linux.
  • Segmenter le réseau et appliquer des politiques qui restreignent les échanges entre services.
  • Intégrer la sécurité dans le CI/CD: tests, scans et signature des images avant le déploiement.
  • Maintenir les dépendances à jour et prévoir des patches rapides.
  • Surveiller l’exécution et les journaux: alertes en temps réel et traçabilité des événements.
  • Préparer un plan de reprise et des sauvegardes pour les données sensibles.

Exemple pratique

Dans un petit projet, on suit une démarche simple:

  • Choisir une image officielle et vérifier sa signature.
  • Ajouter un utilisateur non root dans le conteneur et limiter les permissions.
  • Scanner l’image et appliquer les correctifs si des vulnérabilités sont détectées.
  • Activer des règles réseau et centraliser les logs pour faciliter l’observabilité.
  • Intégrer ces étapes dans un pipeline CI/CD qui refuse les builds non sécurisés.

Conclusion

La sécurité ne doit pas être une étape finale, mais une pratique continue. En combinant vérifications d’images, gestion des secrets, contrôle d’accès et surveillance, on réduit les risques tout en maintenant l’agilité des déploiements.

Key Takeaways

  • La sécurité doit être intégrée dès la conception des conteneurs.
  • La gestion des secrets et le contrôle des accès sont cruciaux.
  • La surveillance et les mises à jour régulières évitent bien des incidents.